Ancrée dans le champ des sciences de l’éducation, ma thèse s’intègre dans un projet de recherche collaboratif réalisé en partenariat avec l’association des femmes cries (CWEIA), qui vise à recenser les attentes et besoins des femmes autochtones de la Nation Crie Eeyou Istchee.

Je fais partie intégrante de cet écosystème collaboratif dans lequel mes actions, mes choix et mes interactions façonnent les rencontres, les entretiens et l’ensemble de l’expérience de recherche (Godrie, 2017). Alors quelle place pour la nature “personnelle” du processus de diplomation du doctorat au sein d’un tel projet ? Comment utiliser des données co-construites pour le diplôme d’une seule personne ? Inspirée par son intention profondément réflexive, l’auto-ethnographie s’est presque présentée comme une évidence quand j’ai découvert les écrits de Carolyn Ellis et Judith Lapadat. Des incertitudes persistent toutefois ; un plurilogue s’éternise entre légitimité, scientificité et les limites floues de la reproduction d’injustices épistémiques.

Bio : Maudèz Ritter est doctorante en Sciences de l’Éducation à l’Université de Genève où elle est également assistante de recherche et d’enseignement. Sous la direction de la Prof. Isabelle Collet, elle mène une recherche doctorale sur le(s) rapport(s) au(x) savoir(s) en se focalisant sur les représentations des femmes en Eeyou Istchee au Québec. Son contact avec les femmes eeyous est facilité par son travail comme assistante de recherche et chercheuse principale ad- interim à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), où elle travaille en collaboration avec l’Association des Femmes de la Nation Crie (CWEIA). Le projet explore les enjeux de l’expérience scolaire et son impact sur la persévérance, la diplomation et l’accès à l’emploi, au leadership et à l’entreprenariat des femmes en Eeyou Istchee.

Conférence

Icône de calendrier
mardi 25 février 2025, 12:30 - 13:30
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En ligne - Lien Zoom : https://us06web.zoom.us/j/83849215411

Affiche

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