Les bourses du CIÉRA

Le CIÉRA grâce à ses financements a le plaisir de pouvoir offrir différents types de bourses qui sont offertes normalement à l’hiver et à l’automne. La plupart de ce financement s’adresse principalement aux membres étudiants du Centre et aux étudiants autochtones. Vous trouverez plus de détails en consultant les différentes catégories de bourses présentées ici-bas. 

Le CIÉRA propose également un stage postdoctoral visant à encourager les nouveaux diplômés à s’ouvrir aux recherches du Centre.

Bourse de soutien aux étudiants autochtones (2023)

Le CIÉRA lance un concours de bourses de soutien aux étudiant-es autochtones. Ces bourses ont pour objectif d’aider les étudiant-es autochtones de tous cycles universitaires confondus dans leur cheminement académique. Pour plus d’information, consultez la fiche descriptive.

Vous avez jusqu’au 5 avril 2023 (17h) pour soumettre votre candidature en remplissant le formulaire.

Bourse de soutien aux membres étudiants 2e et 3e cycle (2023)

Le CIÉRA lance un concours de bourses afin d’aider les étudiants de 2e et 3e cycle à défrayer les coûts reliés à la réalisation de leur terrain de recherche, au retour des résultats dans la communauté ou à la présentation des résultats dans le cadre d’événements internationaux. Pour plus d’information, consultez la fiche descriptive.

Vous avez jusqu’au 5 avril 2023 (17h) pour soumettre votre candidature en remplissant le formulaire approprié :

  • Formulaire pour les étudiants à la maîtrise
  • Formulaire pour les étudiants au doctorat

STAGE POSTDOCTORAL DU CIÉRA (2023-2024) *** CONCOURS TERMINÉ ***

Le CIÉRA présente son offre de stage postdoctoral pour l’année 2023-2024!

Le CIÉRA offre ce soutien salarial dans le but de soutenir un ou une diplômé.e de doctorat à poursuivre des recherches postdoctorales au sein du CIÉRA. Ce stage vise à encourager le nouveau ou la nouvelle diplômé.e à s’ouvrir aux recherches du centre en participant aux travaux de ses membres.

Date limite : 22 janvier 2023 avant minuit (heure de l’Est).  *** CONCOURS TERMINÉ ***

Pour tous les détails, veuillez consulter l’offre de stage postdoctoral du CIÉRA (2023-2024).

Téléchargez la fiche descriptive

BOURSES POUR LES ÉTUDIANT.E.S AUTOCHTONES DE L’UNIVERSITÉ LAVAL 2023

Bourse d’accueil aux cycles supérieurs : deux bourses offertes à des étudiant.e.s autochtones de l’Université Laval nouvellement inscrits à la maîtrise ou au doctorat, visant à encourager la persévérance scolaire tout en favorisant la recherche.

Fiche descriptive

Bourse de soutien à la persévérance : trois bourses offertes à des étudiant.e.s autochtones de l’Université Laval des trois cycles, visant à encourager la persévérance scolaire tout en favorisant l’appartenance à sa communauté ou à sa nation d’origine.

Fiche descriptive

BOURSES POUR LES MEMBRES ÉTUDIANT.E.S DU CIÉRA – UNIVERSITÉ LAVAL 2023

Bourse de soutien aux étudiants membres : bourses offertes à des étudiant.e.s de l’Université Laval membres du CIÉRA, visant à les soutenir dans la réalisation d’activités ou la participation à des événements associés à leur projet de recherche.

Fiche descriptive

Bourse de fin de rédaction : deux bourses offertes à des étudiant.e.s de l’Université Laval membres du CIÉRA, visant à les soutenir en fin de rédaction de leur mémoire ou de leur thèse et à faire leur dépôt initial.

Fiche descriptive

***Vous avez jusqu’au 14 décembre 2023 pour soumettre votre candidature, comprenant le formulaire de candidature au ciera@ciera.ulaval.ca.

Téléchargez le formulaire

1) La Bourse de fin de rédaction : du GRIAAC/CIÉRA-MTL vise à soutenir les étudiantes et étudiants en fin de rédaction de leur mémoire ou de leur thèse et à en faire le dépôt initial auprès de leur institution.
Date limite pour soumettre sa candidature : 15 février 2024 (17h00) – *** Concours terminé ***
Consultez la fiche descriptive.

2) La Bourse persévérance : offerte à des étudiantes et étudiants autochtones inscrits à l’UQAM ou à l’Université de Montréal dans un programme universitaire de premier cycle ou de cycles supérieurs associé à l’un des axes de recherche du GRIAAC/CIÉRA-MTL.
Date limite pour soumettre sa candidature : 15 mars 2024 (17h) – *** Concours terminé ***
Consultez la fiche descriptive.

3) La Bourse d’aide à la recherche : offerte à des étudiantes et étudiants membres du GRIAA/CIÉRA-MTL inscrits à l’UQAM ou à l’Université de Montréal et elle vise à faciliter la préparation et la collecte de données dans le cadre de leur projet de recherche à la maîtrise ou au doctorat.
Date limite pour soumettre sa candidature : 15 mars 2024 (17h) – *** Concours terminé ***
Consultez la fiche descriptive.

2023-2024 : Téléchargez le formulaire des bourses (WORD)

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Appui financier pour les membres réguliers et régulières du GRIAAC/CIÉRA-MTL

Appui au démarrage de projets communs liés à l’un des axes de recherche du GRIAAC/CIÉRA-MTL : Le GRIAAC/CIÉRA-MTL propose d’offrir une aide financière (membres réguliers er régulières du GRIAAC/CIÉRA-MTL) visant à favoriser des initiatives de développement de projets communs en lien avec l’un des axes de recherche du GRIAAC/CIÉRA- MTL.
Date limite pour soumettre son projet : 15 mars 2024 (17h) – *** Concours terminé ***
Consultez la fiche descriptive.

2023-2024 : Téléchargez le formulaire du concours Appui au démarrage de projets communs (WORD)

Information bientôt disponible.

Témoignages

Mon récent terrain de recherche en Nouvelle-Calédonie était en partie financé par une bourse de mobilité du CIÉRA. Ce terrain m’aura permis de présenter le projet de recherche à l’Aire coutumière Hoot Ma Whaap, ainsi qu’à un grand nombre d’acteurs issus des communautés kanakes, des gouvernements et de l’industrie minière. Il m’aura également permis de conduire 17 entrevues avec 30 répondant.es lors du terrain en Nouvelle-Calédonie, ainsi que quatre autres entrevues virtuelles depuis mon retour au Canada.

Sabrina Bourgeois

La bourse du CIÉRA m’a permis de financer le coût du transport par avion pour me rendre sur mon terrain de recherche au Mexique. J’ai eu la possibilité de me rendre au refuge pour migrants de Salto de Agua (Chiapas) en tant que chercheur, mais aussi en tant que volontaire. Privilégiant l’observation participante, j’ai aussi réussi à négocier certaines plages horaires pendant lesquelles je pouvais réaliser des entrevues semi-dirigées.

Lucas Aguenier

Je me suis rendue durant l’été 2019 en Nouvelle-Calédonie afin d’effectuer une partie de mon terrain de recherche consistant à mener des entrevues filmées et enregistrées. J’y ai rencontré six Calédonien.nes de retour du Québec depuis un à cinq ans, ainsi que six Québécois en mobilité temporaire ou installé.es en Nouvelle-Calédonie. Un jeu de symétries et de « partages » d’expérience s’est déroulé entre les participant.es Québécoi.ses et Calédonien.nes : celles et ceux en mobilité étant « couplé.es » ensemble et celles et ceux de retour dans leur contexte « d’origine » étant également couplés ensemble.

Annabelle Fouquet

Stagiaires postdoctoraux

2023-2024

Camille Varnier

 « À l’écoute des voix autochtones » : des balados pour partager les savoirs et capter les parcours biographiques atikamekw nehirowisiwok (Québec) et mapuche (Chili) – UQAM
Superviseurs : Laurent Jérôme, UQAM (CIÉRA-MTL) et Benoit Éthier, UQAM (CIÉRA-ULaval).

Situé au carrefour de l’anthropologie, de la géographie sociale et de la pédagogie, ce projet postdoctoral vise − au moyen de balados − à valoriser les voix et les voies autochtones de la Nation atikamekw nehirowisiw (Québec) et de la Nation mapuche (Chili). Il a pour objectifs de : 1) documenter, par le recueil de récits de vie, les savoirs, pratiques et parcours biographiques autochtones ; 2) favoriser la mise en valeur et la transmission de ces savoirs à partir de supports de restitution plus accessibles aux jeunes générations ; 3) participer à la préservation de la mémoire vivante autochtone et au processus de décolonisation des méthodologies de la recherche ; 4) visibiliser cette mémoire autochtone en la rendant disponible facilement et gratuitement au grand public ; 5) contribuer à développer des outils et des contenus pédagogiques pouvant être utilisés en salle de cours et ainsi nourrir les réflexions disciplinaires qui structurent l’anthropologie sociale et culturelle. S’inscrivant dans l’axe 4 du CIÉRA « Langue et transmission des savoirs » qui réfléchit, en partenariat avec les communautés, à la manière d’inclure, de reconnaître et de légitimer la pluralité des savoirs et des langues autochtones dans le système d’éducation actuel, ce projet cherche à répondre aux questions suivantes : Quels moyens mettre en place pour favoriser la rencontre, l’échange et le dialogue entre des communautés autochtones d’Amérique du Nord (Québec) et du Sud (Chili), mais aussi entre Autochtones et allochtones dans un contexte encore emprunt des anciens rapports coloniaux ? Comment transmettre et rendre accessible aux générations futures la mémoire vivante autochtone sans altérer ni affaiblir l’intégrité des récits qui la compose ? Outre le fait d’encourager la prise en compte, le partage et la restitution des connaissances et visions du monde autochtones à la fois dans, mais aussi en dehors des milieux académiques, ce projet entend construire des ponts entre des mondes sociaux et culturels qui partagent des enjeux et des défis similaires concernant la reconnaissance et la mise en valeur de leurs savoirs et de leurs expériences vécues.

Emanuelle Dufour

Redessiner sa relation au territoire : La recherche-(co)création au service de la décolonisation des savoirs – UQAT
Superviseurs : Justine Gagnon (CIÉRA-UL) et Sébastien Brodeur-Girard (CIÉRA-Mtl)

Ce projet de recherche-création présente une approche novatrice et décloisonnée qui se situe au carrefour des comics-based research, de l’anthropologie, des méthodologies de recherche autochtones ainsi que de la géographie. Il s’inspire, d’une part, des savoirs relationnels et expérientiels développés au cours des dix dernières années consacrées à la recherche et à la (co)création avec des membres de Premières Nations du territoire québécois, et d’autre part, de l’état d’urgence climatique explicité par les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. À travers l’exploration et l’illustration de mon propre rapport au territoire et sa mise en dialogue avec les différents partages expérientiels, relationnels et culturels des différents contributeurs autochtones et allochtones du projet, je souhaite problématiser la relation entre humains et non-humains et la mise en réseau des différents systèmes de savoirs qui s’y rattachent. Le concept de non-humain réfère ici aux éléments et entités avec lesquels les humains sont appelés à interagir incluant les animaux, les végétaux, les minéraux, les esprits, etc. Si les écrits et notions proposés par Descola visent d’abord à décrire les cosmologies autochtones de l’Amazonie équatorienne, elle engage néanmoins une remise en perspective de la polarisation des concepts de nature et de culture transposable à la grande majorité des sociétés occidentales. Le projet de recherche vise ainsi à proposer une certaine représentation de notre écologie relationnelle et du système épistémologique qui en découle, en plus de répondre à deux principales questions de recherche: 1. De quelles façons le processus de (co)création de bandes dessinées réflexives et conversationnelles peuvent-elles favoriser une nouvelle rencontre avec le territoire et le non-humain? 2. Comment les principes directeurs des méthodologies de recherche autochtones peuvent-ils guider la recherche universitaire dans un processus de guérison individuelle et collective? Cette démarche interdisciplinaire et inductive est motivée par deux objectifs fondateurs : 1) Promouvoir l’éducation citoyenne, la rencontre, la réflexion critique et le dialogue autour des questions environnementales, autochtones et citoyennes et 2) Poursuivre l’exploration de méthodes de production de données et de représentation à travers la (co)création de récits relationnels, éthiques, interdisciplinaires, accessibles et novateurs, inspirés des méthodologies autochtones.

Simon Dabin

Les significations de la participation des Autochtones aux institutions municipales – UQAM
Superviseurs : Nicolas Houde (CIÉRA-MTL) et Thierry Rodon (CIÉRA-ULaval)

Les études qui portent sur la participation des Autochtones aux institutions démocratiques au Canada ne sont pas nombreuses. Pour causes, cette participation est restée longtemps marginale et est encore critiquée par plusieurs auteurs influents de la pensée décoloniale. Pourtant, depuis quelques années le phénomène de la participation aux institutions canadiennes est en plein essor. Par exemple, la participation électorale des Autochtones vivant en réserve est au-dessus de 50% depuis deux élections fédérales. Nous constatons également une augmentation du nombre de candidat-e-s autochtones depuis 2008 et l’élection d’un nombre toujours plus élevé de député-e-s autochtones à chaque élection depuis 2011.   

Notre thèse a analysé certains aspects de cette participation (le vote aux élections fédérales, le travail de représentation des députés autochtones au sein de la 42e législature et finalement le lien entre la participation et l’autodétermination). Nous avons conclu que la participation des Autochtones reflète un caractère paradoxal : alors que la participation formelle aux institutions est souvent comprise comme une manifestation du degré de reconnaissance des citoyen-ne-s en leur système, en leur communauté politique, en leur État, celle des Autochtones reflète plutôt une promotion et une défense de valeurs et d’identités distinctes, dans le but de transformer les institutions coloniales pour qu’elles deviennent progressivement plus favorables aux revendications et aux valeurs des nations autochtones. C’est ce que certains appellent : « l’autochtonisation » des institutions. 

Notre recherche postdoctorale part de ces conclusions pour approfondir à la fois le sujet de la participation des Autochtones mais aussi celui de ses effets. Pour cela nous souhaitons développer une recherche qualitative et collaborative avec les Autochtones vivant dans les villes de Québec et de Montréal. Nous nous demandons le sens qu’ils et elles donnent à leurs actions et comment ils et elles évaluent et définissent l’autochtonisation des politiques municipales ?

Marie-Charlotte Franco

Du fragment à la collection : la contribution du missionnaire Saint-Onge (1842-1901) à l’histoire des Autochtones en Amérique du Nord – Université de Montréal

Superviseurs : Marie-Pierre Bousquet (CIÉRA-MTL), Laurent Jérôme (CIÉRA-MTL) et Frédéric Laugrand (CIÉRA-ULAVAL)

Ce projet postdoctoral s’inscrit dans l’axe 1 « Culture et histoire » du CIÉRA. Il consiste à analyser un ensemble d’artefacts archéologiques et ethnologiques issu de plusieurs communautés autochtones des États-Unis et du Canada et amassé par le missionnaire Louis-Napoléon Payant dit le Père Saint-Onge (1842-1901). Actuellement conservée par la Société du patrimoine religieux du diocèse de Saint-Hyacinthe (Québec), cette collection de 373 objets présente plusieurs caractéristiques qui justifient de mener une recherche approfondie tant sur le missionnaire que sur les processus de collecte déployés au XIXe siècle. Dans le prolongement de mes recherches précédentes, ce projet poursuit l’objectif de mieux comprendre les réseaux de relations entre les communautés autochtones et les personnes allochtones tout en contribuant à l’histoire de la muséologie et des collections au Québec.

Deux questions centrales motivent la réflexion : pourquoi et par quels moyens Saint-Onge a-t-il collectionné près de 400 artefacts autochtones ? Comment, par la mise en collection d’objets issus des cultures matérielles autochtones, a-t-il participé à la construction d’un savoir allochtone sur les Premiers Peuples d’Amérique du Nord ? Cette collection constitue le point de départ pour une analyse biographique et ethnographique plus approfondie. Elle paraît être le résultat d’un vaste réseau de relations et d’échanges entre missionnaires, collectionneurs amateurs et Premiers Peuples. Cet ensemble de culture matérielle est un témoin encore visible, mais non exploité, de la construction d’une mémoire et d’une identité autochtones nord-américaines. C’est également un point d’entrée intéressant pour situer l’apport d’individus québécois au développement de l’anthropologie en Amérique du Nord. Un premier terrain de recherche en 2014 a également révélé qu’un nombre important d’artefacts collectés ne provient pas des communautés dans lesquelles il a séjourné. Toutefois, les informations sur les objets (communauté d’origine, utilisation, nom autochtone, etc.) restent encore lacunaires. Ce stage postdoctoral permettra aussi de combler ce manque en complétant ces renseignements en travaillant avec les communautés.

Ana Catarina Zema de Resende

Sociétés minières multinationales et peuples autochtones : L’expérience de la Nation Innu de Matimekush et du peuple Juruna du Xingu
Superviseurs : Thierry Rodon (CIÉRA-ULaval) et Martin Papillon (CIÉRA-MTL)

Mon projet de recherche postdoctorale s’inscrit directement dans la continuité de ma thèse de doctorat intitulée « Droits et autonomie autochtone au Brésil (1960 à 2010) : une analyse historique sous l’angle de la théorie du système monde et de la pensée décoloniale ». Ayant pu développer une expertise à propos de la lutte des peuples autochtones pour leurs droits au Brésil et dans les Amériques et, en réponse à une demande urgente du mouvement autochtone brésilien, je souhaite aujourd’hui poursuivre mes travaux de recherche dans cette voie en me dédiant à l’étude des modes de fonctionnement des sociétés minières multinationales et leurs relations avec les peuples autochtones au Canada et au Brésil.

Mon projet de recherche postdoctorale souhaite enquêter sur l’évolution des pratiques et des relations entre les sociétés minières multinationales et les collectivités autochtones affectées par les projets extractifs. Nous souhaitons comparer la nature des relations et des pratiques dans deux contextes institutionnels et politiques fort différents, soit au Brésil et au Canada. La question principale qui oriente cette recherche est de savoir si les sociétés minières se comportent différemment dans les deux pays. Plus spécifiquement, nous proposons trois questions de recherche : 1) Les pratiques de l’industrie minière dans leurs rapports avec les peuples autochtones sont-elles différentes au Brésil et au Canada ? 2) Comment le contexte historique et politique, ainsi que l’encadrement juridique, conditionnent leur façon d’agir par rapport aux peuples autochtones dans les deux pays ? et 3) Quelles sont les stratégies mobilisées par les peuples autochtones dans ces contextes différents ? La nature des revendications, la représentation des enjeux, les alliances politiques, les outils juridiques ou autres sont-ils les mêmes pour les peuples autochtones au Brésil et au Canada face aux activités et projets miniers ?

Carole Delamour

Les dimensions familiales et territoriales des patrimoines autochtones : projet d’inventaire participatif des patrimoines ilnus de Mashteuiatsh
Superviseur : Laurent Jérôme (CIÉRA – Mtl)

Le projet postdoctoral intitulé « Les dimensions familiales et territoriales des patrimoines autochtones : projet d’inventaire participatif des patrimoines ilnus de Mashteuiatsh » a été pensé avec le personnel du Musée amérindien de Mashteuiatsh et de l’école secondaire Kassinu Mamu, de la communauté ilnue de Mashteuiatsh, au Lac St-Jean. Suite aux constats de ses recherche de doctorat menées sur le rapatriement des objets ilnus, Carole Delamour avait pour objectif, avec son projet postdoctoral, de démontrer la complexité des affiliations familiales et territoriales des patrimoines autochtones, afin de mieux les prendre en compte au sein des pratiques de conservation, de restitution et de gouvernance muséales.

Pour cela, le projet visait à documenter, par l’entremise d’inventaires numériques, participatifs et documentés, des patrimoines familiaux de la communauté (objets, patrons décoratifs, photos, histoires et savoirs familiaux, terminologies etc.). Le projet, qui s’est tenu de 2019 à 2021, comportait deux volets. Le premier avec les membres des familles intéressées et le deuxième avec les jeunes de l’école secondaire.