Bâtir des ponts pour la réserve de biodiversité Uapishka : comment construire une vision commune entre une Première Nation et un organisme de conservation

Description

Bâtiment : HEC Montréal - Decelles Local : Amphithéâtre Lévis - Secteur SudDiscutant-e- : Andréanne Girard-Lemieux (Université Laval)


Bloc: Autochtones

Au Canada et ailleurs dans le monde, des études ont montré les effets bénéfiques du rôle des peuples autochtones dans la protection de la biodiversité. Il est de plus en plus fréquent de voir des organisations autochtones devenir gestionnaire des aires protégées, mais c’est principalement grâce à une délégation de pouvoir et la conclusion est inévitable : la répartition inégale du pouvoir constitue un obstacle majeur. Les peuples indigènes travaillent dans les cadres juridiques existants, avec une responsabilité et un pouvoir de décision limités. Par conséquent, ils explorent de nouvelles stratégies pour avoir une influence sur la gestion des aires protégées.

Une loi adoptée en 2021 reconnaît la légitimité des aires protégées dirigées par des Autochtones, mais il n'existe pas encore de définition de ce nouveau statut. La Première Nation des Innus de Pessamit est impliquée dans un partenariat avec un organisme de conservation, la Réserve mondiale de la biosphère Manicouagan-Uapishka, pour la gestion de la Réserve de biodiversité Uapishka.

Nous avons organisé des groupes de discussion afin d'identifier les éléments d'une vision commune de la gestion de l'aire protégée. Nous avons également déterminé les facteurs qui favorisent et limitent ce type de partenariat ainsi que les avantages et inconvénients qui peuvent en découler.

Référence

Andréanne Girard-Lemieux (ULaval), « Bâtir des ponts pour la réserve de biodiversité Uapishka : comment construire une vision commune entre une Première Nation et un organisme de conservation », présentée lors de Congrès de l'ACFAC 2023, 2023-05-08.